Le portrait de Hubi-Wan

C’était la fête au club-house vendredi dernier où les grognards s’étaient réunis pour rendre hommage à Hubi-Wan gardien de toujours des SM4. Même s’il vient de fêter ses 60 balais autant vous dire qu’il n’est pas prêt de s’arrêter ni dans les salles de hand et surtout pas dans les salles des fêtes où il enchaine les danses après les rencontres. Et ce ne sont pas les quelques 800 matchs qu’il a dans les jambes qui vont l’empêcher de les lever comme tout gardien qui se respecte dès les premières notes de Patrick Juvet, confidence fournie par Gilles W. Mais avant de se transformer en roi de la piste, Hubi est d’abord un handballeur même si à l’origine en 1988, il était venu avec un certain Yves F faire un entrainement de …. Foot ! « Mais comme il n’y avait que 13 joueurs présents alors on a fait une partie de hand ». Mais déjà le démon de la danse le taraudait car à l’époque il avait son carré VIP à la Péniche, Serge F s’en souvient encore : le bien nommé « Charles-Hubert de la carte bleue » nous invitait déjà. Tous ses coéquipiers s’accordent pour souligner la générosité et la gentillesse de ce héros du soir. Mais comme tout héros il a aussi une face sombre : Hubi-wan est un trafiquant ! Qui l’aurait cru mais il troque du bois contre des despé … Par peur des représailles, Didier M et Dany R préfèrent témoigner dans l’anonymat des fins de soirées. Et c’est un trafic juteux vu le nombre de détenteurs de fours à tarte flambées au club. Comme il l’avoue lui-même, les despé et les knacks ce sont mes deux pêchés. Donc on va lui pardonner et souhaiter à celui qui partage le même numéro et la même coupe de cheveux que Thierry Omeyer d’être toujours aussi fringuant pour les soixante prochaines années.

Bien entendu toute ressemblance avec certains joueurs est fortuite.